MauriceAntoine

Gravures etc ...

  •   Maurice Antoine a fait ses humanités supérieures et un graduat à   l’institut Saint Luc de Liège. De 1967 à 1974, en illustration  d’abord, en peinture ensuite (graduat en arts graphiques).
  • En 1993, il fait une formation en photographie.
  • De  1997 à 2007 il est inscrit à l’atelier de gravure de l’académie royale des beaux arts de Liège (Acasoir). Il a comme professeur le graveur Daniel Sluse et termine sa formation avec Chantal Hardy.
  • En  parallèle, il participe à des formations, aux cours du jour, à l’atelier de Dacos.
  • Il  participe à deux reprises au « Calendrier de la Nouvelle Poupée d’Encre » de Dacos en tant qu’artiste invité.
  • Il  fait partie du groupe de graveurs « Impression’s »
  • Rencontres et collaboration avec l’atelier de gravure de Saint-Brieuc, qui aboutira à des expositions et un coffret collectif alliant textes et gravures intitulé « Pointes et Plumes
  • Rencontres et collaboration avec le groupe de graveurs luxembourgeois « Empreintes » qui aboutira à cinq magnifiques coffrets sur le thème du « Blues ».
  • Maurice  Antoine a réactualisé, modernisé la technique du « Vernis Mou » qui date du 17ème siècle. Il marie avec bonheur cette technique avec des eaux fortes, des aquatintes et de la pointe sèche.
  • Année scolaire 2021-2022, il s’inscrit à l’institut St Luc, section gravure dans le but de recommencer un cursus et compléter son      apprentissage des nouvelles techniques de l’art imprimé, afin d’enrichir les techniques classiques
  •  Il   participe à des formations de lithogravure à l’atelier «      l’Agayon »

exposition au Hangar

Du 19 janvier au 3 février 2014

Quelques mots à propos de ma démarche


Après avoir revisité, durant une dizaine d’années, les possibilités expressives de l’eau forte et les avoir confrontées à mon bagage de peintre-photographe poète, je tente d’exprimer sans tabous d’autres techniques, ce qui me semble important aujourd’hui.
1° Les graveurs en général aiment se retrouver pour travailler ensemble et montrer leur travail en groupe. Ils apprécient aussi bien les rencontres avec les poètes-écrivains-éditeurs, avec qui ils aiment collaborer, que celles avec d’autres artistes afin de trouver une gravure vivante, bien intégrée dans les courants plastiques de l’époque. Cet aspect grégaire est un puissant ressort pour ma création.
2° Le multiculturel mais aussi le pluridisciplinaire : les évolutions techniques trouvent naturellement leur place pour faire évoluer les modes d’expression dont ouverture et tolérance, pour nourrir les possibilités nouvelles dans la gravure.
3° Les changements qui agitent nos sociétés et les grands débats, ne peuvent être absents de mes préoccupations plastiques. Actuellement, je mène une recherche sur les intolérances et le besoin de résistance citoyenne.
En partant de notre histoire, je m’attache à relier le passé et le présent par un travail de mémoire sur l’époque du nazisme avec ses camps et ses génocides, mais aussi avec le mouvement des peuples mondialisés et les questions soulevées actuellement sur ce sujet.
Rien ne m’empêche de temps à autre de me ressourcer dans la poésie que je veux présente dans mon travail, quel que soit le sujet abordé.


Maurice Antoine, vient de l’atelier de gravure de l’académie des beaux-arts de Liège. Il commence sa formation avec Daniel Sluse et l’achève avec Chantal Hardy, en parallèle de son métier de sidérurgiste. Influence de l’un à l’autre, l’artiste privilégie les matières, profondes ou douces, légères et belles. L’un de ses amis, Dante Libralesso souligne à son propos : « Il y a chez Maurice de la matière, sa matière, ses écrits, car il s’agit aussi d’écriture… comme une envie d’aller au poème. Son œuvre naissante nous invite au silence, « celui des choses… » . Adepte de la technique du vernis mou, Maurice Antoine aime relever la trame d’un textile, intégrer à son support métallique la mémoire de fibres et de mailles qu’il retravaille ensuite à l’eau forte ou à la pointe sèche. Ses gravures révèlent alors toute leur sensualité où la mélancolie de déchirures intimes laisse peu à peu émerger des couleurs de nouveau monde.
Après un premier parcours d’étudiant en peinture à St Luc, Maurice Antoine, emporté par la vague du printemps 68, revient aux Beaux-Arts après une parenthèse de 30 ans.  Comme une promesse d’avenir. 
 


Article de Louis Simays (culture plus) 


Maurice Antoine Graveur Etc...

Sa maîtrise de la technique lui permet de synthétiser l’image, d’aller à l’essentiel. Il a travaillé sur différents thèmes comme l’écriture, les femmes, les cœurs, le deuil. Ajoutons à cela les thèmes choisis lors des rencontres avec des groupes de graveurs français et luxembourgeois. Son travail dès 2005 fait partie d’un travail de mémoire. Après s’être exprimé sur des paysages abstraits, sur le thème « la vallée des bouleaux », incluant dans ses compositions des signes discriminatoires : étoiles et triangles, trop bien connus, il nous montre des carrés noirs et triangles rouges. Ces formes moins simples qu'elles n'y paraissent au départ, se croisent, se répondent, nous parlent de la noirceur des camps, de l’enfermement, de la violence de l’homme faite à l’homme. Il parle de luttes, de liberté, de dignité, d’espoir, d’engagement citoyen. Son œuvre est forte, ses images sont des mots qui parlent directement à nos tripes, son univers est à la fois, poésie et réalisme, son langage artistique est clair, honnête et sincère. En 2021, il reprend ce thème en le menant presque au bout de sa quête, jusqu’à nous montrer des silhouettes vaporeuses, fantômes d’une réalité, de notre histoire, qui petit à petit s’évapore des mémoires, malgré la volonté de quelques-uns de continuer à entretenir le souvenir, à faire que l’on n’oublie jamais l’horreur que génère les guerres. CG

Peintures
En  1975  exposition collective  Galerie Juvénal  à Huy
Photos
De 1993 à 1996 > plusieurs expositions dont « St Léonard en Couleur » et différents reportages sur des groupes de Hard Rock.
En 2019, exposition collective à la Galerie  23 Liège

Gravures
 Mars      2002 > collective > Galerie le Zénith > Liège
 Avril      2002 > collective > Académie des Beaux-Arts de Liège > «      Paysage § Dépaysages »
 Décembre      2002 > 3 artistes > Culture Plus Wégimont
 Décembre      2002 > Calendrier de la Nouvelle Poupée d’encre > Liège
 Mars      2003 > collective > Autour de Cirque > Liège
 Septembre      2003 > Biennale de gravure « Ilse Frankenthal » > Brunssum
 Novembre      2004 > collective > coffret gravures et textes « Pointes et Plumes » lIège
 Mai      2005 > Bibliothèque municipale de Saint Brieuc > coffret gravures et textes « Pointes et Plumes
 Novembre      2005 > collective > Galerie le Zénith > « Onze et Un Graveur »
 Décembre      2005 > Calendrier de la Nouvelle Poupée d’encre 
                                     CHU      de Liège > Collective    
                                    Périple  en la Demeure > collective >, Limerlé (Gouvy)
Octobre      2006 > individuelle > Espace 59 > Vaux-sous-Chèvrement
Janvier      2007 > collective > centre culturel > Aubel
Février      2007 > Individuelle > Espace Marx > Liège
 Mars      2007 > collective > « Blues et quelques Notes » > galerie      Juvénal  Huy (dans le cadre de la biennale de la gravure de Liège
 Mai      2007 > 3 graveurs > Orangerie Bastogne
Juin      2007 > Individuelle > « Debout Citoyens » > galerie le Zénith Liège
Août      2007 > collective > Galerie d’art d’Erquy
Janvier      2008 > collective > « blues » > maison du Jazz, Liège
Octobre      2008 > 3 artistes > galerie Ouverture, théâtre le Moderne,      Liège
Août      2019 > collective > Galerie 23 Liège
Mars      2020 > collective > « Liège ! »  > Galerie Martin      Kudlek, Köln
Juin      2021 > organise une exposition vente de ses gravures, et œuvres  d’artistes Liégeois. La totalité de la vente est reversée au projet Mokpokpo
Avril-Mai      2022 > exposition collective à la galerie « CELL10 »
Juin      2022 > exposition collective > « Que du Bonheur »> Le Hangar Liège
Novembre  2022 >  Pour la deuxième année, il organise une exposition vente de ses gravures et œuvres  d’artistes Liégeois. La totalité des gains est reversée au projet Mokpokpo
Octobre-Novembre   2023>  Exposition à la galerie 23 " Mémoire et Résistance" accompagné de l'exposition et de lectures des livres de Marie Bauwens
À propos image
Projet d’auto-développement / exposition MOKPOKPO juin 2021
Le projet MOKPOKPO un micro-projet citoyen mis en place au Togo qui couvre 4500 habitants et 12 villages.
Ce projet se différencie des autres projets de développement par l’autonomisation des populations ciblées. C’est une logique de faire AVEC et pas POUR. Qui permet aux projets d’être viable à long terme. Ces derniers sont financés uniquement par des initiatives citoyennes.
L’objectif ultime du projet est le développement durable, pensé et décidé par la population locale, pour améliorer les conditions de vie des populations en valorisant les ressources qui sont à leur disposition.
C’est la raison pour laquelle l’IRFAM soutient, entre autre, le développement de l’agriculture biologique qui permet de maximiser les productions et de préserver les terres. Par exemple, en apprenant aux jeunes et aux paysans, de nouvelles techniques agricoles (association de l’élevage à l’agriculture, utilisation d’engrais bio, compostage, paillage, …).
Il y a également une migration due au manque d’activités récréatives. Ce projet propose des animations culturelles et sportives tout au long de l’année. Nous soutenons également 6 écoles en fournissant du matériel scolaire, en organisant des journées d’échanges avec le corps enseignant, en proposant des ateliers informatiques, en projetant des films, …
Qu’il s’agisse de la population togolaise ou belge, chacun retire un bénéfice et des nouvelles connaissances lors de ces projets.
Outre le projet d’auto-développement, c’est aussi un échange interculturel où des citoyens belges ont la possibilité de rencontrer, de tisser des liens, d’apprendre davantage sur certaines réalités avec la population togolaise.
La réciprocité du projet est fondamentale car il faut s’éloigner d’une vision aidant-aidé pour s’inscrire dans une relation interculturelle et un véritable partenariat.
Nous proposons, via le projet GODODO, de vivre une expérience interculturelle à travers un voyage en petit groupe (à partir de 3 personnes). Cela permet au voyageur solidaire de visiter la partie du projet qu’il finance mais surtout de vivre une expérience de découverte de l’autre. Ce voyage est adaptable au désir du groupe.
Les prochaines actions s’articuleront autour de la réalisation d’un forage doté d’un château d’eau, (avec un système soit manuel, soit photovoltaïque) dans l’optique de fournir de l’eau potable aux populations, aux animaux d’élevage et ensuite pour favoriser l’irrigation des cultures.
Il sera également question de soutenir le centre de santé en réalisant des rénovations du bâtiment qui se dégrade par faute d’entretien.
Et également d’encourager la scolarisation de tous les jeunes en âge d’être scolarisé. Un projet est lancé visant à financer le minerval d’une cinquantaine d’élèves en difficulté du secondaire.
Voici quelques liens vous permettant d’avoir de plus amples informations :
Mokpokpo Un projet d’auto- développement au Togo - IRFAM
Des citoyens du Nord et du Sud s’engagent. Un projet d’autodéveloppement interculturel au Togo - IRFAM
  • Rue Visé - Voie 74/4041vottem, Herstal, Belgique